- Litera: Dil Edebiyat ve Kültür Araştırmaları Dergisi
- Vol: 31 Issue: 2
- Langage obscène et injurieux dans La Voyeuse interdite de N. Bouraoui et C’est le soleil qui m’a brû...
Langage obscène et injurieux dans La Voyeuse interdite de N. Bouraoui et C’est le soleil qui m’a brûlée de C. Beyala
Authors : Marfouq Assia, Abdelghani Brija
Pages : 653-666
Doi:10.26650/LITERA2021-866664
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Publication Date : 2021-12-06
Article Type : Research
Abstract :La sexualité est une thématique très prisée dans la littérature africaine de manière générale. Fortement liée à d’autres thèmes comme le patriarcat, l’émancipation de la femme, la domination masculine, etc., la sexualité traduit le conflit de genre en la femme et l’homme et trahit l’idéologie masculine dans les sociétés africaines. La sexualité dans le corpus choisi pour notre étude, à savoir C’est le soleil qui m’a brûléede Calixthe Beyala et La Voyeuse interdite de Nina Bouraoui, est intimement liée au projet d’écriture de ces auteurs qui ont choisi d’opter pour le langage obscène et les injures afin de montrer à quel point l’homme réduit la femme à un simple objet sexuel et afin d’adopter une position de contre-attaque dans le souci de réduire l’homme à son organe sexuel. Le langage obscène devient alors un moyen de proclamation de la liberté des femmes. Les auteures utilisent aussi ce langage choquant afin de réveiller les consciences des lecteurs sur l’urgence d’établir l’équilibre dans les relations entre femme et homme. La lecture du langage obscène et injurieux à travers les deux romans africains soumis à l’étude nous permettra de voir comment les auteurs dépeignent sans retouche des scènes sexuelles et les remettent constamment dans leur cadre idéologique et social.Keywords : Langage, sexualité, trivialité, Beyala, Bouraoui